Le torrent s’effondrait en cascades immenses,
S’ébrouait sur la roche, éclatait en embruns,
Écrasant sous son poids le fragile silence
De la nature et de son tout petit matin.
Au pied de ce géant vêtu de noir et blanc
Qui s’écoulait sans fin comme un grand sablier,
Une frêle silhouette mesurait le temps,
Ses sursauts tourmentés et ses instants volés.
Derrière un parapluie aux couleurs chatoyantes
Qui la prémunissait contre les gouttes folles,
La femme chuchotait aux cascades bruyantes
Des mots doux, des patiences et des consolations
Afin de transformer ce courant destructeur
En rivière sereine où chantent les poissons.
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