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Photo du rédacteurMargot de Jubécourt

Un poème qui devient chanson


Il y a un peu plus d'un an, j'écrivais le poème Demande-lui pardon. Aujourd'hui, il devient chanson ! Aliço, chanteuse talentueuse - qui est aussi une de mes amies - a voulu créer une chanson à partir de ce texte. Voilà le résultat !


Quelle joie de voir ce poème s'animer ! Aliço a magnifiquement interprété, en vidéo comme en chanson, l'esprit de ce texte. J'espère que vous l'aimerez.




La chanson est aussi disponible sur Spotify et sur cette page.

Qu'en pensez-vous ?



Texte


Demande-lui pardon, mets un genou à terre,

Autrefois, souviens-toi, tu savais bien le faire.

Mets-y tout ton amour, fais-le à ta manière,

Mais renverse bien vite ce jeu de solitaires.


Vous pourrez bien creuser chacun à votre place

En espérant briser vos barrières de glace,

Par quel heureux hasard vos efforts, vos audaces

Se joindraient-elles si vous n’êtes pas en face ?


Ne crois pas que mes mots sont pour toi un reproche ;

Ils sont une recette, un conseil, une approche.

Qui s'adresse à tout deux pour bâtir sur la roche

Pour que l'aigreur s'envole et que l'amour s'accroche


Que cela ne te laisse aucun mauvais prétexte

Pour fuir ce grand devoir. Qu’importe le contexte

C’est à toi, à toi seul qui connaîtra ce texte

De poser aussitôt l’indispensable geste.


Fais cesser sur-le-champ cette éternelle guerre :

Demande-lui pardon, mets un genou à terre,

Use tes mots d’amour et tes chants de prière,

Ce temps d’humilité te fera tenir fier.


Tu pourras espérer à la fin de tes mots

Un merci, un pardon, un je t’aime nouveau,

Un souffle délicat qui brûlera vos maux

Et qui vous remettra sur la route du beau.


Lors, vous pourrez à deux tracer votre chemin

Dans la roche tenace, creuser de vos mains

Un canal de la mer au ciel bleu de demain,

Et naviguer sur l’eau vers les mêmes desseins.


Allons, n’as-tu pas hâte ? Mettez genou à terre,

Demandez-vous pardon à votre humble manière,

Envoyez donc valser ce jeu de solitaires !

Autrefois, souviens-toi, vous saviez bien le faire.

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